Le plancher bas
La technique utilisée n'est pas classique. Elle consiste à combler le bas des caissons avec des dalles de Siporex de 5 cm qui reposent sur des tasseaux de 25 *27 vissés dans les poutres. Cet assemblage bois est marouflé par un géotextile enduit d'un mortier adhésif pour plâtre.
Des bandes enduites sont ensuite utilisées pour colmater toutes les fissures et empêcher le passage des nuisibles.
La paille tassée dans l'espace vide sert d'isolant et lOSB de 22 mm ferme le caisson.
Cette technique est plus laborieuse, mais plus sécurisante du point de vue du feu qu'une sous-couche en OSB de 12 mm.
Les fermettes de 7,30 m
Pour préserver un grand volume dans la partie centrale, le plafond a été relevé à 2,70 m.
L'assemblage d'une grande fermette nécessite pas moins de 5 barres de bois de 6 m et de section 100*45 mm. Là aussi, je n'ai pas voulu utiliser les fixations classiques en plaques à clous. La technique de collage au polyuréthane avec renfort en goussets d'OSB de 12 mm me parait plus approprié et plus rigide qu'une construction industrielle. Évidemment, on ne compte pas la main d'œuvre, qui est largement compensée par le prix d'une charpente industrielle livrée. De toute façon un gros camions de livraison ne pourraient pas accéder au chantier.
Les Noues
Autre difficulté, les raccords de toit rentrant. Et me voila replongé dans la trigonométrie et le logiciel Frecad pour dessiner les trois fermettes spéciales. Pas très serein pour la pose des noues. Mais après de gros orages et des pluies diluviennes, les noues ont confirmé leur efficacité.
La toiture prend forme
La charpente centrale est achevée Le raccord des 2 toitures réalisé. Les lisses supportant les plaques sous tuiles sont en place. Avec Isabelle, on est maintenant bien synchronisé pour poser les plaques de fibrociment.
Suivi de chantier