Construction d'un bassin
Ce bassin a été conçu, à l'origine, comme bassin de décantation pour éliminer l'hydrogène sulfuré du puits profond. Vu le peu de points d'eau dans les environs, les animaux sauvages viennent boire, les libellules y déposent des larves et les grenouilles s'y installent.
Ce n'est pas idéal pour un réservoir destiné à produire de l'eau potable et il va falloir revoir sa copie. Peut-être le recouvrir et incorporer un aérateur ? J'y réfléchis.
Les ouvertures
Toutes les fenêtres et portes fenêtres sont achetées sur le bon coin. On en trouve en quantité à petit prix. En effet, ces ouvertures sont difficilement revendables, car elles doivent s'adapter à la baie et sont difficiles à réemployer.
Dans l'ossature bois, les poteaux peuvent être déplacés pour s'adapter à la taille de la fenêtre, C'est un grand avantage et une grosse économie d'argent.
Le renfort des cadres
Pour soutenir la grande baie vitrée, il faut renforcer la structure en doublant les montants. Le liteau est formé par 3 barres de bois de section 45*95 vissés et collé à la colle polyuréthane. Le contreventement est assuré par des panneaux OSB de 15 mm.
Les baies coulissantes sont montées en tunnel au milieu de l'épaisseur du mur. Les ouvertures à la française sont dans l'alignement du mur intérieur, l'embrasure est évasée pour laisser passer un maximum de lumière dans ces murs épais de 45 cm.
Le remplissage des mur
Le métier rentre. À force de pratiquer, les gestes deviennent plus assurés et on gagne en efficacité. La technique est maitrisée. Les bottes de pailles glissent entre les parois, Les feuillards perforés galvanisés sont tendus entre les parois et empêchent le flambage. Le remplissage pour une bétonnière est constitué d'un seau de chaux, un demi de ciment, et à parts égales de sable et de paille hachée à la tondeuse électrique. Le mélange est versé au sceau, dans le coffrage OSB. Dans le haut de l'ouvrage, lorsque l'ouverture du coffrage n'est plus suffisante pour y verser le mélange, l'enduit est badigeonné sur la paille en plusieurs passes.
Les échafaudages
On en est arrivé au coffrage du pignon haut de 6m. À l'intérieur, il est aisé de monter sur des bottes de paille, mais il faut également un accès pour atteindre le haut du pignon coté extérieur.
Et c'est ainsi que j'ai élaboré ce système d'échafaudage.
Il est conçu d'équerres en bois renforcées fixées sur l'ossature par des vis de 80*5. Les grandes pièces de bois de 6m assurent la stabilité. Le plancher sont aussi des barres de 6m en 40 par 95 qui vont resservir à l'assemblage de la charpente. Les liaisons se font avec des vis de 80 *5. Leur résistance est médiocre, car j'en ai trouvé certaines cassées lors du démontage et il ne faut pas lésiner et en mettre suffisamment.
Le plancher bas
Jouer à saute-mouton sur les poutres à son charme, mais un plancher est bien plus confortable.
Mes poutres de plancher en Douglas font 22*8 cm, et le sol sera isolé en paille comprimée. La sous-face a été envisagée en OSB de 9 mm.
Dans la région de Valderoure, les feux de forêts sont une préoccupation alors l'Osb n'est peut-être pas la meilleure solution. J'ai opté pour du Siporex de 5 cm à la fois ignifuge et respirant.Plus long à réaliser et plus cher.
Des tasseaux 25*27 sont fixés sur le bas du solivage et supporteront les panneaux de béton cellulaire découpés pour s'ajuster à l'espacement des poutres. Pour renforcer le tout, j'utilise du géotextile trempé dans du MAP (mortier adhésif placo) pour maroufler le dessous des poutres. La paille est compressée dans le coffrage. Le plancher est en osb de 22 mm.
Viendront ensuite encore une dalle de fibre de bois de 5 mm et un plancher chauffant en osb de 13 avec des tubes de 16 et au-dessus du carrelage.
Suivi de chantier